Le texte et les images présents sur le site et sur le blog sont soumises au droit d'auteur et ne sont donc pas exploitables sans mon autorisation (que vous pouvez demander, ne soyez pas timide). Sauf mention contraire, j'en suis l'auteur.
J15 – 27 Novembre 2018 : Départ pour le temple de l’oracle où venait méditer le grand pharaon Amon et qui doit sa célébrité occidentale à Alexandre le Grand. La légende veut en effet que ce dernier soit venu à Siwa pour connaître la véritable identité de son père en -331 (avant la Croix). Amon en personne serait revenu d’entre les morts pour lui révéler que c’était lui, confirmant son statut de Pharaon. L’histoire ne dit pas s’ils ont réclamé des royalties à Georges Lucas pour plagiat…
Le temple est sympathique quoiqu’assez abîmé (sans surprise). On enchaîne avec le bassin de Cléopâtre qui serait extrêmement agréable, car son eau est raisonnablement fraîche, s’il n’était pas entouré de marchands et envahi par les mouches comme tout l’oasis (je radote, mais c’est pénible, je vous promets).
Une ascension exténuante d’au-moins 40 mètres à pieds (en tout, pas de dénivelé positif, faut pas déconner) sur la Gebel el Dakrur (la montagne de Dakrur) termine le tour. La hauteur offre une vue générale sur l’oasis, puis on retourne dans la Shali (vieille ville) avec un arrêt désagréable en chemin.
Ça fait tout de suite plus "oasis" , s'pas ?
Les murs, les maisons, les véhicules, les lieux grouillent de sujets photos, mais l’ambiance est très nettement hostile. J’avise donc un véhicule dans une rue déserte qui me fait de l’œil et demande à Raed qu’on s’arrête. Je n’ai pas fait 5 pas que le propriétaire sort en hurlant de la maison en disant à Raed (je raccourcis, évidemment. Il a commencé par moi sans que je comprenne un mot) que je vais prendre ses femmes en photos… Femmes sous voile, enfermées dans la maison. J’adorerais avoir ce genre de jouets (un appareil pour voir à travers les murs, pas des femmes voilées, essayez de suivre un peu) !
Bref, je renonce à mes images et on repart... c'est lourdingue.
Pour faire "cossu" dans la région, il faut faire venir à grands frais et de "très" loin ces pierres blanches. Du coup, évitez de dire que vous trouvez ça plutôt moche, ça risque de vexer.
Nous reprenons le chemin de la forteresse où je pousse mon guide à m’accompagner pour éviter un deuxième échec et le miracle s’accomplit : des panneaux en arabe expliquent clairement que la forteresse est fermée pour restauration (première fois d’après Raed et les habitants). C’est la grosse déception. Monde de m… je l’ai déjà dit.
Je prends les paris et place le pigeon vainqueur à 3 contre 1.
Carnet de route photos - Égypte Partie 14 (et fin)
Cliquer sur l'image pour accéder à la partite suivante.
Écrire commentaire