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J6-7 – 19 Novembre 2018 : Après une journée de repos bien malheureusement tout à fait nécessaire, c’est le grand départ ! On retourne dans l’ouest (dans le sud-ouest plus précisément), mais beaucoup plus loin, direction Bahariya (les oasis du Nord), un groupement d’oasis situés à 370 km de la capitale. Et autant vous dire que les autoroutes à 150 km/h, c’est pas franchement l’ambiance.
La journée sera donc très orientée « route », mais j’optimise les quelques
arrêts bien que même ici, les appareils photos ne sont pas les bienvenus… Il faut tout de même bien admettre que j’éprouve de grandes difficultés à « voler des images », alors quand en
plus l’atmosphère est hostile, c’est vraiment très compliqué. C’est sujet très intéressant d’ailleurs (si, si je vous jure) et de nombreux collègues ne partagent pas mon malaise, à commencer par
Sebastiao Salgado dont j’admire les œuvres (mais dont certaines posent des questions sur la légitimité de prendre ou non une photo).
Pause méritée à Bawity, l’oasis principal et « capitale » locale où on nous sert un repas typique dans un estaminet familial sympathique : le « popular restaurant ». La nourriture est tout à fait correcte et c’est bien agréable de manger chaud qui plus est. On fait également plus intimement connaissance avec une véritable plaie qui poursuit tout ce qui vit dans les oasis : les mouches ! Ces parasites volant vont s’avérer vraiment nuisibles tant le harcèlement permanent est insupportable du début à la fin du voyage… on en vient à tolérer pantalon et manches longues en dépit de la chaleur.
On prend ensuite la direction d’un ancien monastère orthodoxe en ruines près de l’oasis de Sigam où nous sommes autorisés à camper par de vieilles connaissances de Raed. Fort poliment, il invite le propriétaire des lieux et ses proches à venir manger avec nous, qui acceptent volontiers et nous rejoignent avec le thé. Un coup nature, un coup à la menthe (bien meilleur à mon goût) autour d’un petit feu et on se quitte bons amis !
On profite de la soirée pour me raconter une anecdote peu glorieuse pour l’administration égyptienne. On aurait découvert une espèce particulière (j’ai oublié le nom, je suis mortifié) de dinosaure dans la région et les os seraient partis aux États-Unis pour étude. A leur retour, le gouvernement exige que la cargaison soit soumise aux taxes d’importation, ce que bien évidemment les « fournisseurs » refusent. Pendant deux ans, le lieu de stockage évolue régulièrement, passant de conteneur en conteneur dans des conditions intolérables pour cette cargaison précieuse qui bien évidemment finit presque entièrement détruite avant que le problème ne soit réglé…
Bien joué les gars !
Carnet de route photos - Égypte Partie 6
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